mardi 19 octobre 2010

Souffle de vie sur la minimale


Producteurs : SUPERPITCHER

Editeur : KOMPAKT

Note de l’album : 4/5

Commentaires : En délirant totalement – ce que nous invite à faire Kilimanjaro – on en arriverait à se demander si SUPERPITCHER n’est pas le Gepetto de la minimale. A l’instar du menuisier qui donnait vie à ses marionnettes, l’artiste allemand humanise cette famille austère et peu accessible de l’électro.
Dans la lignée directe du dernier mix de MICHAEL MAYER (Immer 3), l’atmosphère est douce, rythmée, légère et très agréable. Ces sensations sont obtenues par l’ajout de sons acoustiques (basse, guitare…) et de voix dynamiques sur la base minimale « pure ».
La grande qualité de l’album est de ne jamais se montrer redondant. On varie les ambiances sans pour autant perdre l’identité et la cohésion de l’ensemble.
On voyage entre les morceaux très atmosphériques (« Moon Fever »), les titres plus « club » (« Country Boy », « Black Music »), ceux teintés de pop (« Give Me My Heart Back ») et les pistes imprégnées de « World Music » (« Who Stole The Sun »).
Kilimanjaro est une vraie réussite et une clé d’entrée superbe pour les néophytes intrigués par le genre.

lundi 18 octobre 2010

L’envolée réussie de THE HUNDRED IN THE HANDS


Producteurs : Richard X et Éric Broucek

Editeur : WARP

Note de l’album : 4/5

Commentaires : L’année 2009 avait été marquée par l'émergence d’une scène éléctro-pop féminine extraordinaire (TELEPATHE, LA ROUX, THE ASTEROÏDE GALAXY TOUR…).
En 2010, c’est – comme souvent ces derniers mois - le label WARP qui s’y colle en dénichant THE HUNDRED IN THE HANDS.
Confié à la production experte de Richard X (GOLDFRAPP, TIGA) et d’Eric Broucek (!!!, LCD SOUNDSYSTEM), le duo new-yorkais propose un album harmonieux et envoûtant. Les cordes de Jason Friedman - guitare ou basse selon les morceaux – posent des rythmes simples et entraînants. La voix délicieusement sensuelle d’Eleanore Everdell charme. Le synthé complète l’ensemble avec justesse.
Parfait album d’introduction. On devine à l’écoute des morceaux les plus instrumentaux (« Pigeons », « Commotion », « Last City ») que le groupe se bonifiera en se laissant emporter vers ses penchants rock.