dimanche 21 août 2011

Alésia : la rentrée en fanfare de Housse de Racket




Producteur : Philippe Zdar

Editeur : Kitsuné /Coop

Note de l’album : 4/5

Commentaires : Housse de Racket ce sont, pour beaucoup, deux charmants garçons qui ont composé la chanson qui fut longtemps le générique d'ouverture du Grand Journal de Canal +.
Cette saison, ils remisent cette tenue d'ouvreurs au placard pour crever l'écran avec une perle de 11 titres d'electro-pop impeccables.
Alesia, est l'envolé de ce duo vers des sommets. L'album se consomme comme une gourmandise. Porté par les mélodies entrainantes et un rythme dynamique, on se surprend rapidement à fredonner, béat, les paroles en français qui nous semblaient trop ingénues lors des premières écoutes.
Au final, ce sont même les chansons dont les textes sont les plus légers qui nous font le plus vibrer lorsque l'on reprend à plein poumon les refrains de « TGV », « Les Hommes et les Femmes » ou d'« Aquarium ».
Une fontaine de jouvence, une source de dynamisme, de légèreté et de bonne humeur. Ajoutez à cela un jeu de scène franchement excellent et vous saurez quel disque écouter et quel concert aller voir pour prendre la rentrée du bon pied.

L’experience Suuns



Note globale de la soirée : 4/5

Commentaire :
Mercredi soir, le Nouveau Casino accueillait les québécois de Suuns. Devant un public composé de fans de la première heure et de jeunes convertis, le quatuor a réalisé une performance remarquable.
Les Suuns portent mal leur nom tant l’expérience qu’ils proposent évoque plus l’eau que le soleil.
En terme de perception, tout d’abord. Le son du synthé omniprésent et envahissant devient rapidement une base sur laquelle se posent les guitares et la basse. La sensation est comparable à celle ressentie par les vacanciers lorsqu’ils s’arrêtent au bord d’une rivière ou sur la côte : le son du courant et des vagues, d’abord assourdissant, devient très vite un murmure indispensable.
En terme de sensation ensuite. La construction des morceaux est généralement similaire : synthé en base de travail, basse et batterie en guise de métronomes, voix et guitares en électrons libres dans une progression permanente vers des sommets oniriques. On se trouve, lors de ces montées, dans la peau d’un surfeur attendant la bonne vague. Les multiples accélérations de rythmes et ajouts de sons donnent l’impression d’être celles sur lesquelles l’auditeur peut oublier ses sens. Mais c’est au moment où, sans prévenir, tout s’emballe, qu’il se sent porté vers une transe sans limite. C’est ainsi, en surfant un tube de guitare électrique de plusieurs minutes, que le public du Nouveau Casino terminera cette soirée enchanté.